Inévitablement, la pandémie du Covid-19 met à l’épreuve l’économie nationale – déjà sentie comme ralentie au niveau des opérateurs privés. Cependant, il ne serait pas totalement utopique de penser à des opportunités de développement de son affaire durant cette période de crise, quitte à mettre en œuvre des stratégies permettant de prendre le lead dans son secteur.
Il existe deux types de comportement face à une situation de crise. L’un, plutôt passif, attendra prudemment que la tempête se calme avant de reprendre ses activités, là où il l’avait laissé. L’autre, offensif, pensera à exploiter cette tempête afin d’en faire une arme, un allié. L’objectif étant de continuer à avancer intelligemment afin de rester en vie, d’identifier de nouvelles pistes d’innovation et de devancer ses concurrents, voire même les laisser sur le bord de la route pendant que vous roulez sous la tempête. Vous avancez, eux non, ou difficilement.
Alors comment peut-on encore être offensif alors qu’on commence à crouler sous les dettes ?
Commencez par vous défendre : maitriser vos coûts et préservez les moyens d’investir au bon moment, avant les concurrents. Pensez par la suite à redynamiser votre fonction commerciale afin de préparer la sortie de crise. Car en effet, à la reprise des activités, il faudra s’attendre à reprendre les dossiers de clients en suspens, à résoudre des litiges et des réclamations, à reprendre le cycle de vente normal jusqu’à la livraison, à reprendre contact avec nos clients – voire même à conclure un contrat avec eux. L’essentiel est d’être le premier à renouer de nouveaux avec ses clients (et celui des concurrents par la même occasion). Vendre est la seule manière d’assurer une reprise rapide des activités. Mais pas que cela ! Les concurrents vont également se ruer. Il faut être plus rapide, plus réactif et mieux, plus proactif afin de répondre au mieux et en premier aux besoins du client.
Si avant la crise, les compétences des collaborateurs ont suffi à faire fonctionner l’entreprise, aujourd’hui et en post-crise, il faudra des compétences beaucoup plus aigües pour aider l’entreprise à remonter la pente. Un chargé de relation de client qui faisait bien son travail, se doit maintenant de le faire excellemment : aiguiser ses compétences en approche client, en négociation, en gestion de cas difficiles, il doit également faire preuve d’efficacité et d’efficience dans le traitement d’une demande. Il en est de même pour tous les autres métiers de tous les secteurs. Ce contexte de quasi-inactivité permet de s’engager dans des formations et des renforcements de capacités pour se préparer à cette reprise après crise.
Bien que des collaborateurs continuent en télétravail, on peut être certain qu’ils n’engagent pas 100% de leur temps de travail normal à cause de plusieurs facteurs : les distractions (très élevées en télétravail), la démotivation, etc. S’ils réduisent leur temps de travail d’au moins une heure par jour, ils auraient perdu 5h par semaine. On ne peut pas en vouloir aux salariés, par contre ils peuvent rentabiliser ces 5h perdues en les allouant en formation pour préparer la reprise d’activités – une autre manière d’être productif pour l’entreprise !
Les formations en ligne : e-learnings et autres MOOCs proposent des formations de quelques heures (selon les thèmes) et dont le format s’adapte très bien au contexte actuel. L’apprenant peut choisir lui-même le moment où il souhaite se former, ce qui arrange énormément quand on est en télétravail. Il a aussi la possibilité de découper son temps de formation selon sa disponibilité et de reprendre plus tard. Se pencher sur les e-learnings en cette période de confinement ne peut qu’être bénéfique, tant pour la société que pour le salarié.
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